Différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation : usages et droits

Différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation : usages et droits
🏠 » Sécurité » Différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation : usages et droits

Différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation : comprendre ces deux notions est essentiel pour tout citoyen soucieux de la sécurité urbaine et de ses droits. Beaucoup se demandent comment distinguer la surveillance à des fins de protection et la constatation d’infractions par caméra. Cette page fait le point sur la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation, leurs objectifs, leur fonctionnement, et ce qu’il faut savoir si vous souhaitez contester une amende ou mieux connaître vos droits.

Découvrez dans ce guide informatif les définitions, principes, usages et conseils pratiques pour bien comprendre ces deux dispositifs et adapter votre comportement sur la voie publique.

Définitions et principes de la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Illustration: Définitions et principes de la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Finalités et objectifs des dispositifs de vidéosurveillance et de vidéo-verbalisation

Pour cerner la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation, il faut d’abord définir clairement chaque dispositif. La vidéosurveillance, ou vidéoprotection, utilise une caméra pour surveiller un espace public ou privé dans le but principal d’assurer la sécurité, prévenir les actes délictueux et protéger les personnes et les biens. La vidéo-verbalisation, quant à elle, permet à un agent de relever une infraction au code de la route grâce à l’analyse d’une image vidéo, en vue de sanctionner le conducteur responsable du non-respect d’une règle.

Les deux dispositifs traitent des données vidéo, mais la finalité diffère : la vidéosurveillance vise la protection générale tandis que la vidéo-verbalisation concerne la sanction d’une infraction constatée par rapport à la circulation d’un véhicule sur la voie publique.

  • Vidéosurveillance : surveillance continue ou ponctuelle pour la sécurité et la prévention (ex : contrôle d’accès à un bâtiment)
  • Vidéo-verbalisation : constatation d’infractions routières (ex : stationnement interdit relevé grâce à une caméra urbaine)

Par exemple, une mairie peut installer un dispositif de vidéoprotection pour sécuriser une place publique, tandis qu’un carrefour équipé de caméras sert à la verbalisation des infractions au stationnement.

Fonctionnement technique et juridique des dispositifs de vidéosurveillance et de vidéo-verbalisation

Le fonctionnement de la vidéosurveillance repose sur des caméras installées dans un cadre légal strict. Ces caméras captent en continu ou à la demande des images, qui sont ensuite visionnées par un agent de sécurité autorisé. Pour la vidéo-verbalisation, le fonctionnement implique la capture d’une image vidéo sur la voie publique d’un véhicule en infraction, suivie de l’identification du conducteur et de l’envoi d’une amende pour défaut de respect de la règle concernée. La loi encadre la collecte, le stockage et l’utilisation des données issues de ces dispositifs. Pour approfondir ce sujet, consultez notre guide sur Qui peut visionner les images de vidéosurveillance de la voie publique ? Règles et accès.

Voici les étapes typiques du fonctionnement :

  • Captation de la vidéo par la caméra
  • Transmission et enregistrement de l’image dans un cadre sécurisé
  • Analyse des données par un agent habilité (sécurité ou forces de l’ordre)
  • Pour la vidéo-verbalisation : identification du véhicule et constatation de l’infraction
  • Émission d’une amende ou d’une contravention, notification au conducteur
CritèreVidéosurveillanceVidéo-verbalisation
But principalSécurité, préventionSanction, verbalisation
Type de caméraFixe ou mobileGénéralement fixe, connectée à la route
Traitement de l’imageVisionnage, enregistrementLecture automatisée, extraction d’infraction
Cadre juridiqueLoi vidéoprotectionCode de la route, loi sur la verbalisation

Il est important de noter que la vidéosurveillance ne sert pas en principe à verbaliser une infraction, mais à assurer la sécurité. La vidéo-verbalisation, elle, vise expressément le relevé et la sanction d’un défaut de respect d’une règle de circulation.

Fonctionnement technique et juridique des dispositifs de vidéosurveillance et de vidéo-verbalisation

Illustration: Fonctionnement technique et juridique des dispositifs de vidéosurveillance et de vidéo-verbalisation

Réglementation et obligations autour de la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Chaque dispositif s’inscrit dans un cadre réglementaire précis, défini par la loi. Pour la vidéosurveillance, la mise en place doit respecter des règles strictes, notamment sur le traitement des données vidéo, la durée de conservation des images et le rapport à la vie privée. L’installation nécessite une déclaration préalable en préfecture et l’information du public. La vidéo-verbalisation, quant à elle, impose aux agents de suivre un protocole défini par le Code de la route, avec des obligations sur la traçabilité de la donnée, la notification de l’amende et le respect du cadre légal pour chaque infraction relevée.

  • Déclaration du dispositif auprès des autorités compétentes
  • Affichage d’informations sur la présence de caméras
  • Respect du cadre légal pour la conservation et le traitement des données
  • Garantie de l’accès des personnes concernées à leurs données
  • Respect des rapports d’agents et obligations de sécurité
ObligationVidéosurveillanceVidéo-verbalisation
Déclaration préalableOuiOui
Information du publicObligatoireObligatoire
Durée de conservation des imagesLimitée (30 jours max.)Limitée (infractions traitées)
Données personnellesSoumises à la CNILSoumises à la CNIL

Dans les deux cas, la loi protège les droits des citoyens et encadre l’utilisation des vidéos pour garantir la sécurité tout en préservant la vie privée.

Exemples concrets et cas pratiques liés à la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Procédures de contestation et démarches face à une infraction relevée par vidéo-verbalisation

Dans la pratique, la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation s’illustre à travers des exemples concrets. La vidéosurveillance est utilisée pour prévenir les actes malveillants, tandis que la vidéo-verbalisation cible la répression des infractions au code de la route. Par exemple, un dispositif de vidéo à Paris peut servir à surveiller la sécurité d’une place, alors qu’un carrefour équipé de caméras peut relever les infractions comme le défaut de port de la ceinture ou l’usage du téléphone au volant par un conducteur.

Les infractions typiquement relevées par la vidéo-verbalisation et pouvant entraîner une amende ou une contravention sont variées : En complément, découvrez Combien de temps sont stockées les données enregistrées par vidéosurveillance ? Règles et conseils.

  • Stationnement interdit ou dangereux sur la voie publique
  • Non-respect des feux de signalisation
  • Usage du téléphone au volant
  • Défaut de port de la ceinture de sécurité
  • Circulation sur une voie réservée

Par exemple, la ville de Lyon utilise la vidéoverbalisation pour sanctionner les véhicules en stationnement gênant sur les voies de bus. La vidéo permet ainsi de relever l’infraction sans interception directe du conducteur sur la route, et la verbalisation se fait ensuite à distance.

Procédures de contestation et démarches face à une infraction relevée par vidéo-verbalisation

Si vous souhaitez contester une contravention ou une amende issue de la vidéo-verbalisation, plusieurs démarches sont à suivre. Tout d’abord, il convient de vérifier les données transmises avec l’avis de contravention. En cas de doute ou d’erreur sur l’infraction relevée, le conducteur peut engager une démarche officielle pour contester la sanction. Voici les étapes à suivre :

  • Vérifier les informations de l’avis d’infraction (date, lieu, nature)
  • Rassembler les éléments de preuve pour justifier la contestation
  • Envoyer la démarche de contestation par courrier recommandé ou via le site de l’ANTAI
  • Attendre la réponse de l’administration concernant la vidéo et les données traitées
  • En cas de rejet, saisir la juridiction compétente (officier du ministère public ou juge de proximité)

Il est essentiel de respecter les délais pour contester et de bien motiver sa demande, en s’appuyant sur les images ou l’absence de preuve formelle de l’infraction.

Comparatif, atouts et limites de la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Un comparatif s’impose pour bien comprendre les atouts et les limites de la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation. La vidéosurveillance, centrée sur la vidéoprotection, offre une vision globale de la sécurité d’un lieu, mais ne permet pas toujours de relever une infraction précise ou de verbaliser un défaut de respect d’une règle. La vidéo-verbalisation, elle, est plus ciblée : elle permet l’émission d’une amende ou d’une contravention sur la base d’une vidéo, mais peut soulever des questions sur le respect des données et la démarche à suivre pour contester. La présence de ces dispositifs incite les conducteurs à adopter un comportement respectueux des voies publiques.

AspectVidéosurveillanceVidéo-verbalisation
ObjectifSécurité, préventionSanction, verbalisation
Traitement de la vidéoVisionnage, enregistrementLecture automatisée, extraction d’infraction
AtoutProtection globale des biens et personnesEfficacité pour relever les contraventions routières
LimitePas de sanction directeRisque d’erreur, contestation parfois complexe
DonnéesVidéoprotectionDonnées destinées à la verbalisation
  • Conseil : signalez toute erreur ou défaut constaté sur l’avis de contravention issu de la vidéoverbalisation.
  • Pensez à vérifier la conformité du dispositif de vidéo à la réglementation (affichage, déclaration, etc.).
  • Gardez vos preuves et respectez les délais pour toute démarche de contestation.
  • En cas de doute, contactez un spécialiste ou l’administration pour plus d’informations sur la sécurité et le traitement des données.

Ces points de vigilance permettent de mieux appréhender le fonctionnement de chacun des dispositifs et d’adopter une démarche responsable sur la voie publique. Vous pourriez également être intéressé par Modèle d’affiche de vidéosurveillance PDF gratuit : obligations et conseils.

FAQ – Questions fréquentes sur la différence entre la vidéosurveillance et la vidéo-verbalisation

Peut-on contester une amende issue d’une vidéo-verbalisation ?

Oui, il est possible de contester une amende reçue à la suite d’une vidéo-verbalisation. Il faut respecter la procédure de contestation décrite sur l’avis de contravention, fournir les données ou preuves nécessaires et agir dans les délais impartis.

La vidéosurveillance permet-elle de relever une infraction en temps réel ?

La vidéosurveillance a pour objectif la sécurité et la vidéoprotection, mais ne sert pas directement à verbaliser une infraction en temps réel. Seule la vidéo-verbalisation permet une sanction automatisée sur la route.

Quelles données personnelles sont traitées par ces dispositifs ?

Les dispositifs de vidéosurveillance et de vidéo-verbalisation traitent des données telles que l’image, la plaque d’immatriculation du véhicule et, parfois, le visage du conducteur. Ces données sont protégées par la réglementation sur la vie privée. Pour aller plus loin, lisez Demande d’accès aux images de vidéosurveillance : droits et démarches.

Quelles règles encadrent la diffusion des images issues de la vidéoprotection ?

La diffusion des images de vidéoprotection est strictement encadrée par la loi. Seuls les agents habilités peuvent y accéder, et la conservation est limitée dans le temps pour respecter la règle de protection des données.

Comment contester une contravention reçue sans interception d’un agent ?

Pour contester une contravention sans interception directe, il faut suivre la démarche de contestation prévue sur l’avis, transmettre tous les éléments utiles et saisir l’autorité compétente en cas de désaccord sur l’infraction ou l’amende.

MA MAISON PRO
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.